top of page

Lettre à l'ado que j'étais...


C’est la rentrée, ma deuxième rentrée d’adulte si on peut dire ça comme ça. Plus besoin de préparer mon sac pour aller en cours, plus besoin de me demander avec qui vais-je me retrouver en classe cette année.

Pourtant, je ne peux m’empêcher de penser aux enfants, ado et jeunes adultes qui reprennent les cours, masqués et éloignés les uns des autres…


Pour moi, la rentrée scolaire était toujours un mélange d’excitation et d’angoisses.

J’avais hâte d’utiliser mes nouvelles affaires, d’apprendre de nouvelles choses, de revoir mes amis… Mais à la fois, j’avais peur… de me retrouver seule dans une classe, sans personne que je connaissais, peur de perdre mes amis, peur de ne pas réussir à m’intégrer.

Si aujourd’hui j’ai décidé d’écrire ce petit mot, c’est par ce que j’aurais aimé lire cela par le passé, mais aussi… pour une personne qui traverse une phase que j’ai déjà traversée et pour toutes les personnes qui auraient besoin de lire cela.

« À toi qui te sens seul,

Toi qui as du mal à t’intégrer,

Toi qui ne te sens pas à ta place…

Je sais à quel point au fond de toi, tu regorges d’amour, d’idées, peut-être même de créativité, mais tout cela, tu l’as peut-être oublié.

Comme si ta lumière intérieure s’éteint parfois, comme si un courant d’air constant, fait vaciller ta flamme.

Tu te regardes dans le miroir et tu te dis que c’est normal, que tu n’es rien, que tu ne vaux pas autant les autres.

Alors tu te refermes, tu te tais.

Ou peut-être mets tu un masque chaque matin, enfilant ton sourire forcé et des faux airs de confiance.

Je t’en prie, ne laisse pas le regard des autres, effacer ta personnalité.

Tu as ce petit quelque chose de merveilleux qui fait que tu n’es pas comme tout le monde.

Ce n’est pas parce que les personnes qui ont croisé ta route jusqu’à maintenant, n’ont pas su t’aimer à ta juste valeur…

Que d’autres ne le feront pas.

Ne reste pas auprès de ceux qui volent tes sourires.

Je sais que tu n’en as pas envie, pas la force…

Je sais que tu as peur.

Rester dans sa zone de confort c’est tout autant rassurant que douloureux.

Mais je crois en toi.

Tu peux oser modifier l’histoire de ta vie, la teinter de couleurs.

Tu n’es pas seul… »

bottom of page